Troubles du sommeil : cauchemar et terreur nocturne

Lorsqu'un médecin est confronté à un cas d'énurésie chez l'adulte ou l'enfant, il doit bien souvent analyser plusieurs points afin de fournir le traitement adéquat : les raisons physiologiques (effet perinatale psychose post partum impactant le périnée par exemple) ou encore ce qu'on appelle la parasomnie qui,chez le patient énurésique, affecte le sommeil.

Qu'entend-on par l'expression parasomnie ?

Les parasomnies sont un ensemble de troubles du sommeil. Elle regroupent des cas tels que le somnambulisme ou la terreur nocturne. C'est ce qu'on appelle des parasomnies en sommeil lent. Dans le cas du somnambulisme, les enfants ne se réveillent pas, ils parlent, se lèvent et déambulent dans la maison en faisant des actions mécaniques. On constate que ce trouble touche plus souvent les garçons que les filles et disparait généralement après la puberté. Quant à la terreur nocturne, la personne se manifeste brutalement à travers des cris et pleurs et se trouve dans un état confus, incapable de s'exprimer. Cette situation dure environ un quart d'heure puis la personne retombe endormie. C'est une situation inquiétante pour les parents et très impressionnante quand elle se produit.

Dans les parasomnies affectant le sommeil paradoxal, les enfants peuvent faire régulièrement un cauchemar. Ces troubles du sommeil causent angoisse et anxiété chez le sujet. Contrairement à la terreur nocturne, le sujet se réveille et peut tout à fait raconter ce quelle a vécu dans ce cauchemar.

Comment "guérir" de la parasomnie ?

Une parasomnie chez l'enfant sera abordée d'une façon différente selon l'âge de celui-ci. Par exemple les terreurs nocturnes : on constate chez les enfants d'un jeune âge que le motif ici et d'ordre physiologique généralement. Par contre des adolescents rencontrant ces troubles du sommeil nécessiteront une analyse plutôt d'ordre psychologique. Les raisons psychologiques proviendront de stress des cours au collège ou lycée, d'un environnement troublé à la maison (divorce, décès) et toute raison provoquant une anxiété.

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Quelques mots sur l'auteur :

Pr. Haab

Cet article a été rédigé en collaboration avec le comité scientifique de Sphère Santé, composé de médecins spécialisés en urologie et en chirurgie.

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Date de dernière mise à jour : 02/05/2016

Cet article ne remplace pas le diagnostic de votre médecin. Si vous souffrez d'incontinence, consultez votre médecin traitant ou un médecin spécialiste urologue ou gynécologue