Ces dernières années, les maisons de retraite n’ont pas la cote auprès des seniors. Imposer un placement en résidence à quelqu’un qui ne souhaite pas y aller est une véritable épreuve pour les familles et les accompagnants. Si vous aidez une personne âgée de votre entourage qui est en perte d’indépendance, sachez qu’il existe d’autres solutions. Découvrez trois alternatives envisageables.
Comment aider les personnes âgées qui ne souhaitent pas aller en résidence
De nombreuses personnes âgées sont déprimées à l’idée d’entrer en maison de retraite. Beaucoup acceptent difficilement ce placement en résidence qui les éloigne pour toujours de leur propre logement. Il est cependant possible d’aider ces seniors en difficulté, en leur proposant l’une de ces trois alternatives.
Comment favoriser le maintien à domicile des seniors ?
Si nos grands-parents résistent autant au placement en maison de retraite, c’est souvent parce qu’ils souhaiteraient rester chez eux. Passé un certain âge, perdre ses repères et ses habitudes peut être vécu comme une véritable épreuve.
Alors, avant de vous tourner vers cette solution radicale, avez-vous pensé aux aides existantes pour le maintien à domicile ? Elles visent à éviter les principaux dangers qu’encourent les seniors en perte d’autonomie. Voici quelques moyens qui peuvent faciliter le quotidien de votre proche dépendant :
- L’installation d’une téléalarme : ce peut être un collier ou un bracelet, à toujours porter sur soi. Il permet d’appeler un proche ou les secours d’une simple pression.
- L’aménagement de la maison : douche adaptée, domotique, circulation d’un fauteuil roulant… Les subventions et déductions fiscales existantes peuvent couvrir jusqu’à 50 % des travaux.
- L’APA, les APL, l’ANAH… selon votre situation, vous pouvez prétendre à certaines aides financières. Le nombre d’heures hebdomadaires d’aide à domicile dont vous pouvez bénéficier sera estimé lors d’une visite visant à évaluer le niveau de dépendance de votre proche.
Les résidences seniors, une des alternatives qui remporte le plus grand succès
Particulièrement adaptés aux personnes âgées disposant encore d’une bonne autonomie, les résidences et villages seniors sont une alternative aux maisons de retraite assez appréciée. Implantés en ville ou au cœur d’un bourg plus modeste ils permettent de garder toute son indépendance. Certaines locations sont même des petits pavillons avec jardin !
Ces résidences permettent de recréer une ambiance de village et d’éviter ainsi l’isolement qui frappe trop souvent les personnes âgées. De nombreuses prestations sont incluses, selon la réglementation officielle et le lieu choisi. Restauration, services de soin, ménage et activités collectives permettent aux seniors de se sentir accompagnés, tout en gardant leur liberté.
Comment éviter l’isolement sans aller en maison de retraite ?
Pourquoi ne pas proposer à la personne âgée dont vous vous occupez d’habiter en colocation ? Ce mode de vie n’est pas réservé aux étudiants qui souhaitent faire des économies de loyer ! Les appartements ou maisons partagées entre seniors ont de plus en plus de succès. Au sein de cette habitation conviviale, tout le monde peut s’entraider à la hauteur de ses capacités. Le plus difficile reste de trouver les bons colocataires, ouverts à une vie en communauté.
Si votre proche vit dans un grand logement doté d’une chambre vide, il peut aussi la louer à un étudiant. Attention, le jeune colocataire ne peut pas prendre en charge la garde d’un senior complètement dépendant. Mais cette colocation intergénérationnelle assure une présence rassurante, et il peut rendre de petits services comme faire les courses ou certaines tâches ménagères.
Aidez une personne âgée grâce à l’accueil familial
Votre proche dépendant peut être reçu en famille d’accueil plutôt qu’en maison de retraite. L’accueillant doit être agréé et le Conseil Général en garantit le contrôle. La personne âgée reçue participe ainsi à la vie de famille tout en étant accompagnée au quotidien.
Quelques mots sur l'auteur :
Pr. Haab
Cet article a été rédigé en collaboration avec le comité scientifique de Sphère Santé, composé de médecins spécialisés en urologie et en chirurgie.
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Date de publication : 14/05/2018
Cet article ne remplace pas le diagnostic de votre médecin. Si vous souffrez d'incontinence, consultez votre médecin traitant ou un médecin spécialiste urologue ou gynécologue
