Observant des femmes de 40 à 70 ans sur une période de 13 ans, les chercheurs comparèrent les taux de mortalité en fonction de l’activité sportive des participantes dans leur jeunesse. Extrayant du crépuscule des informations pour l’aube adolescente, la recherche nous rappelle que le patrimoine s’écoule, certes, mais se crédite également, et ce, très tôt dans la vie.
La jeunesse active s’en sortira mieux au crépuscule de sa vie
Le patrimoine santé, expression mettant en garde les adolescents sur la qualité de leur activité, prend un tout autre sens à la vue d’une étude portant sur le sport et la jeunesse. Étudiant des femmes de plus de 40 ans, à l’adolescence actives ou non, les chercheurs observèrent une différence significative de mortalité entre ces deux groupes. Lorsque le crépuscule dépend de l’aube…
Le sport et la jeunesse au cœur d’une étude sur la santé des personnes âgées
75 000 femmes de 40 à 70 ans, vivant à Shanghai, ont participé à une étude sur la santé visant à déterminer les différents facteurs qui peuvent influer le niveau de santé ou la qualité de vie des habitants. Témoignant ainsi de leur activité dans l’adolescence, elles permirent à une seconde étude de mettre en lumière une — pas si étrange — corrélation entre sport et qualité de vie au fil du vieillissement.
Le Vanderbilt Epidemiology Center de Nashville, à travers le Pr Sarah J. Nechuta et son équipe, affirme que les bénéfices de l’activité sportive tout au long de la vie sont à créditer à son patrimoine santé dès l’adolescence. Au vu des résultats statistiques des maladies qui ont emporté les patientes qui n’avaient pratiqué aucun sport sur cette période, il ne fait aucun doute que l’effet bénéfique est bien là.
Des chances en plus de baisser sa mortalité grâce au sport
Après un suivi de 13 années en moyenne de ces 75 000 femmes, le bilan est sans appel. Sur les 5282 personnes de l’échantillon qui décédèrent sur cette période, dont la moitié de cancer, on put établir une échelle de bénéfice sportif.
Si vous avez pratiqué une moyenne de 1,33 h par semaine, votre risque de contracter un cancer est de 16 % moindre que si vous n’aviez pas d’activité. Et 15 % de chance de moins de faire partie des personnes décédées durant le temps de cette étude.
Si vous avez pratiqué davantage que 1,33 h par semaine, vous avez encore 13 % de risque en moins d’être emporté par le crabe.
Les chercheurs se sont aussi interrogés sur les sports d’équipe et concluent que les bienfaits sont également dans ces pratiques. 14 % de risque en moins de contracter un cancer, et 10 % en moins de décès, toutes causes confondues.
Et pour celles qui ont poursuivi durant leur vie d’adulte leur activité sportive en équipe, on observe un chiffre de 20 % de risque en moins de décès, toutes causes confondues.
Les recommandations d’activité de l’OMS se confirment encore
10 000 pas par jour ! L’OMS insiste sur ce chiffre, nouveau cheval de bataille pour la préservation de la santé mondiale. Le nombre semble astronomique, mais cela se résume à une heure de promenade, en plus d’une activité journalière régulière. N’oubliez pas que la sédentarité reste de nos jours le 4e facteur de risque de mortalité dans le monde, suivant de près le diabète, l’hypertension ou le tabagisme.
Quelques mots sur l'auteur :
Pr. Haab
Cet article a été rédigé en collaboration avec le comité scientifique de Sphère Santé, composé de médecins spécialisés en urologie et en chirurgie.
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Date de publication : 08/02/2016
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