La grossesse est une période incomparable de la vie d’une femme. Mais être enceinte implique aussi de relever de nombreux défis physiques dont la sensation de jambes lourdes ! Pendant neuf mois, votre circulation sanguine est mise à rude épreuve, notamment au niveau des membres inférieurs. Découvrez comment la pressothérapie peut soulager vos mollets en attendant la venue de bébé.
Comment la pressothérapie peut soulager les femmes enceintes ?
Pendant une grossesse, de nombreux changements interviennent dans votre corps. Parmi ceux-ci, la circulation sanguine se trouve souvent altérée. De nombreuses femmes se plaignent de ressentir le fameux symptôme des jambes lourdes alors qu’elles sont enceintes. Souvent, la rétention d’eau fait gonfler leurs mollets et engendre une gêne au quotidien. C’est votre cas ? Voici comment la pressothérapie peut vous aider.
Rétention d’eau et mauvais retour sanguin : les pires ennemis des femmes enceintes
Une grossesse opère une véritable révolution dans le corps d’une femme. La prise de poids de plus en plus importante au fil des mois, mais aussi les bouleversements hormonaux, engendre très souvent des problèmes circulatoires.
Le pic d’œstrogène que connaît une femme pendant sa grossesse favorise la rétention d’eau, comme c’est déjà le cas en période prémenstruelle. Les hormones de la grossesse entraînent également une vasodilatation. À mesure que l’utérus s’étend, il comprime de plus en plus les vaisseaux inférieurs, rendant plus difficile encore le retour veineux.
Les effets de cette mauvaise circulation sont d’autant plus visibles que le volume sanguin augmente pendant la grossesse, expliquant entre autres le symptôme des jambes lourdes.
Comment fonctionne la pressothérapie ?
La pressothérapie est une technique employée dans des objectifs très différents, de la récupération pour les sportifs aux traitements post chirurgicaux. Mais les femmes enceintes peuvent elles aussi bénéficier de cette stimulation de leur circulation.
Les machines de pressothérapie exercent une pression au niveau des jambes ou des bras, grâce à des accessoires (bottes ou manchons) qui se gonflent d’air. Cette stimulation locale permet de relancer la circulation à la fois sanguine et lymphatique. C’est un excellent moyen de remédier à la sensation de jambes lourdes et à la rétention d’eau.
Certains spas et instituts de beauté proposent des séances de pressothérapie. Mais vous pouvez aussi effectuer vos séances à domicile si vous êtes équipé de votre propre machine.
Vous êtes enceinte ? Nos astuces à appliquer entre deux séances de pressothérapie
Si la pressothérapie permet de diminuer la sensation de jambes lourdes, celle-ci peut rapidement réapparaître. Appliquez ces quelques conseils qui vous permettront de patienter jusqu’au prochain massage :
- Évitez de piétiner ou de rester assise trop longtemps. Surtout, ne croisez pas les jambes ! Si vous devez vous asseoir un moment, pensez plutôt à surélever vos jambes pour soulager vos veines.
- Ne vous exposez pas trop à la chaleur. Vous ne supportez plus vos mollets ? Passez-les sous un jet d’eau froide. Mieux encore si c’est l’été : allez plonger vos jambes dans une rivière. Rien de tel que l’eau vive pour relancer votre circulation !
- N’hésitez pas à vous masser (ou à vous faire masser) les jambes. Partez toujours du bas pour aller vers le haut et n’oubliez pas que l’usage des huiles essentielles est déconseillé pendant la grossesse.
Cette méthode est-elle compatible avec une grossesse ?
Les femmes se demandent souvent si la pressothérapie est recommandée pendant la grossesse. Et la réponse est oui ! En temps normal, certaines patientes profitent de leur séance pour viser la sangle abdominale : c’est bien sûr impossible si vous êtes enceinte, afin de protéger bébé. Mais vous pouvez stimuler votre circulation au niveau des jambes et des bras grâce aux bottes et manchons de pressothérapie sans aucun problème.
Quelques mots sur l'auteur :
Pr. Haab
Cet article a été rédigé en collaboration avec le comité scientifique de Sphère Santé, composé de médecins spécialisés en urologie et en chirurgie.
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Date de publication : 27/06/2019
Cet article ne remplace pas le diagnostic de votre médecin. Si vous souffrez d'incontinence, consultez votre médecin traitant ou un médecin spécialiste urologue ou gynécologue